Mes Aurores Boréales

Le père Joseph Baril est arrivé dans les missions du Nord en 1952. Il témoigne aujourd'hui de la vie heureuse et bien remplie qu'il a vécue auprès des autochtones.

Il y a des personnes qui gardent un éternel air de jeunesse. Et pourtant, elles n'ont pas subi de chirurgie plastique. C'est comme si le temps n'avait pas de prise sur elles malgré le fait qu'elles vieillissent comme tout le monde. Cette jeunesse semble prendre sa source dans un cœur simple et débordant d'amour. Est-ce à dire que l'amour est comme une sorte de fontaine de Jouvence? C'est ce qu'on serait porté à penser en rencontrant le père Joseph Baril, o.m.i.

Le père Baril n'est pas un géant et il porte très bien ses 83 ans. Cet homme est encore alerte et plein d'esprit. Il sillonne encore quatre fois par année le Nord afin de remplacer les missionnaires ou visiter les postes qui n'ont plus de prêtre. En plus de faire tout cela, il vient d'écrire un petit livre qui contient une partie de ses mémoires de missionnaire.

Le désir de vivre la vie missionnaire a pris racine dès l'enfance du jeune Joseph Baril, originaire de Saint-Narcisse-de-Champlain, en Mauricie. C'est après avoir lu le livre Apôtres inconnus racontant la vie des frères oblats dans le Nord que le jeune Joseph, alors âgé de dix ans, a reçu la piqûre des missions auprès des indiens. Il a même dû lutter contre la volonté de sa mère qui désirait qu'il entre au collège des Franciscains, parce que cette dernière faisait partie du tiers ordre de saint François. (
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Joseph BARIL Mes aurores boréales, Médiaspaul, Montréal, 2003, 174 pages. compte rendu par Gilles Rhéaume 2004/01/27
Il est un genre en littérature qui, quoique ignoré le plus souvent de nos jours, n’en a pas moins connu, du XVIIe siècle jusqu’au milieu du XIXe, une véritable épopée fantastique. Il s’agit des relations des missionnaires de l’Église catholique romaine, ces publications trois fois séculaires qui peuplèrent l’imaginaire de bien des peuples en bien des lieux. Tous connaissent le succès remarquable qui fut celui des Relations des Jésuites au temps de la Nouvelle-France, dont l’écho bouleversa la société française d’Ancien Régime et qui inspira combien d’initiatives qui façonnèrent le nouveau pays... (lire plus)

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Je suis en train de terminer de lire son livre, dans lequel il conte ses expériences dans le nord du Canada, comme missionnaire. Il a passé 24 ans dans le coin d'ou je viens. Pendant les deux premières années que nous étions à Moose Factory, c'est lui qui venait dire les messes, ensuite ça a été le Père Gaston Grenon, (mentionné dans le livre). Je ne me souviens pas de lui dans ce temps-là, car j'étais trop petite, mais je me souviens qu'il soit revenu plus tard nous visiter et dire la messe un couple de fois. Je me souviens entre autre d'une visite durant laquelle il était triste de voir que nous (les enfants) étaient si gênés avec lui alors qu'autrefois nous lui sautions dans les bras quand il venait.

J'ai passé mon enfance et mon adolescence avec certains oblats mentionnés dans ce livre. Ils étaient, pour nous, comme une famille élargie. Nous n'avions pas de relations dans le coin. Pas de grandparents, ni de cousins... Les oblats ont été pour nous, comme des mon oncles et des grandpapas. Nous allions chez eux souper, surtout au jour de l'an et ils venaient tous ensemble une fois par année chez nous à l'Épiphanie, et bien sur, toute au long de l'année séparément. Je crois bien que nous avons eu une relation particulière avec cette communauté, puisque mon père était diacre missionnaire et répondait à l'Évêque lui aussi. D'autres enfants grandissent avec une famille élargie de grandparents, tantes, oncles et cousins, nous avons grandi avec une famille élargie de frères, pères et monseigneur oblats.

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